déc 072011
 

Et le voici, tant attendu, mon CR-fleuve d’une Saintélyon courue au pas de 2 avec mon habituel acolyte William. Mon 2ème ultra, son 1er. Du rire, de la sueur, pas de sang, pas de larmes, bonne lecture à tous !

Prologue

Saintélyon dites-vous ?

Saintélyon : Rassemblement de Saint-Etienne et de Lyon, au sens linguistique, géographique et sportif. C’est je pense l’une des plus anciennes courses en France, qui existe depuis 1951 en tant que randonnée, et 1977 en tant que course (merci WiQuiSaitTout). C’est aussi l’un des ultra les plus populaires en France puisque 6000 coureurs s’attaquent à la version longue de ce trail.

Ses mensurations l’expliquent assez simplement :
– Avec 68km et « seulement » 1300m de dénivelé positif, la Sainté se range dans les petits ultras, assez peu exigeants. D’ailleurs le terrain n’est pas technique (chemins larges et stabilisés) et par beau temps, on recommande de ne pas prendre de chaussures de trail.
– Les barrières horaires sont également très clémentes, la limite étant fixée à 15h. Autrement dit, à moins d’un véritable problème, une fois aligné au départ, on est sûr de pouvoir arriver, quite à marcher. D’aucuns en profitent même pour tenter le doubler avec la Lyon-Sainté-Lyon (récit ici) !
– La moitié de la course est sur bitume (une grande portion pour sortir de Saint-Etienne, et pour l’arrivée à Lyon), et l’essentiel de la partie « centrale » dans les Monts du Lyonnais est sur chemin.
– Les ravitaillements sont très rapprochés (15km max). Ils autorisent de nombreuses pauses et une gestion très « granulaire » de la course (qui m’aura bien servi d’ailleurs !)
– Une course de nuit, qui pimente un peu à l’idée que quand même, même si le terrain est pas bien difficile, on joue quand même une partie de dés avec un départ à minuit, le 4 décembre, où il peut faire beau, pleuvoir (cf cette année), ou neiger (cf l’an dernier) !
– Et puis… le bouche à oreille, avec 6000 coureurs chaque année, donne un côté très festif à l’événement, et beaucoup de participants en font le point d’orgue de l’année.

Chronique d’un timing farceur

Je suis très heureux d’avoir fait cette course. Déjà l’an dernier, j’avais été astiquoté de plusieurs bords pour m’élancer. Mais le calendrier ne s’y prêtait guère, à 3 semaines de mon premier marathon. La prudence m’a donc invité à repousser d’un an. Après tout, on ne peut pas faire toute les courses du monde dans la même année !

J’ai donc guèté les ouvertures des inscriptions, et sitôt ouvertes, sitôt inscrit, avec mon éternel comparse Will, que j’espère bien (surtout apèrs cette expérience) aspirer dans la spirale de l’ultra ! Puis les billets de train. Les copains, vous prenez lequel ? 16h54 ? Ok moi aussi ! Voyages-sncf.com : 16h54…16h54… 12h54… Ah ! 12h54, nous y voilà ! Allez, on réserve, e-Billet Prem’s en 1ère, non échangeable, non remboursable, nominatif, on s’en fiche de toute façon j’y vais… Clic sur Valider. Ah mais… 12h54 ?! Oups, une erreur s’est glissée… Bon ben, tant pis, on attendra 8h le départ à StE ! Et en filigrane de cette Saintélyon, ces histoires de timing vont me poursuivre jusqu’au bout. A suivre…

L’ambiance Saintélyon

Les à-côté

Car c’est pour cela qu’on y va ! Se retrouver à 6000, prêts à en découdre, pour faire des folies de nos corps toute la nuit ! Bon, j’avoue, 6000 coureurs, c’est un zéro de trop pour moi. Mais le village est vraiment sympatique. Voyez plutôt : 2 hall du parc des expos de Saint-Etienne réservés pour nous, l’un avec le « village », l’autre supposé plus calme. Au village, on retrouvera bien entendu les exposants (petzl, raidlight etc…). Parmis eux, on notera un brasseur (oui, de bière !) au nom évocateur de Single Track. Je n’ai pas goûté de peur de me couper les jambes : mais je compte bien passer une petite commande, et je partagerai avec vous mes impressions !

Nous aurons également profité de l’Endurance Film Festival, avec de très belles images de différentes courses. Quelques citations, comme celle de Sebastien Chaigneau sur l’UTMB, parlant de Kilian Jornet : « Kilian, il est là, il avance, de temps en temps il s’assoit, il nous attend… il fait son footing ! ». On se rappelle que Kilian a couru l’UTMB en 20h30 avec 2 autres coureurs de Salomon, qu’il aura lâché pour la dernière heure, lorsqu’il l’a décidé, et avec une facilité absolument déconcertante qui est palpable sur les vidéos. Oui, après plus de 150km, pour lui c’est encore facile de distancer ses co-équipiers.

Et justement, LA STAR du village, Kilian Jornet, était en séance dédicace de son livre. Si je suis très clairement rebuté par le titre de ce livre (« Courir ou Mourir »), c’était en tous cas bien sympatique de toiser cet ovni dans le monde du sport. Pourquoi toiser ? D’abord parce que comme je n’ai pas son livre et que son stand était pris d’assaut, je ne suis pas allé discuter avec le personnage. Ensuite parce que… eh bien à force de voir des sportifs à la musculature impressionnante, avec des jambes démesurées, voir ce bonhomme d’1m71 et 56kg fait réflêchir !

Bon, c’est pas tout ça, mais on va se préparer !

Après avoir bien profité du village, me voici dans le second hall. Pour se préparer, rien de tel… qu’une bonne sièste ! allongé sur un banc, casque sur les oreilles, Cocoon en musique relaxante. Vous connaissez Cocoon ? J’adore : la musique est plutôt bien construite, s’écoute en tous cas très facilement, les voix sont belles, le duo s’accord très bien, ces français ont un très bon accent anglais, et ils chantent juste ! Et derrière l’apparente douceur de la musique se cachent des paroles noires comme le ciel de Saint-Étienne ce samedi 3 décembre, gores à souhait (du sang partout, « my friends all died in a plane crash »), déprimantes au possible… Un paradoxe qui me plait !

Après une bonne heure de repos, j’ai besoin de bouger. Je suis très détendu, et je crois même pouvoir dire que je n’ai jamais été stressé avant le départ de cette course. Je me mets en tenue, me scotche les jambes de manière préventive, et malgré l’heure (18h), j’enfile les manchons de compression, les guêtres, lace mes chaussures… Bref, en tenue ! Une fois toute ces formalités accomplies, William me rejoint et se met également en tenue. Direction la Pasta Party ! Là encore, un stand Single Track. Au moins ils sont forts en marketing ! Je dois avouer que la pasta est une bonne surprise : les portions sont tout à fait honnêtes, surtout pour des coureurs qui ne voudraient pas se détruire l’estomac. Les barquettes sont chaudes, avec sauce tomate et fromage, et une petite bouteille d’eau pétillante avec une mandarine nous sont fournies.

Et ensuite ? ben… ensuite on attend ! 21h30 environ. On fait les derniers ajustements, on relit encore une fois le parcours qu’on connait plus que par coeur, et on s’allonge, on se repose un peu, on discute avec les copains,…

Ladies & Gentleman, the door !

Cette année, les organisateurs nous ont réservé une petite ballade entre le parc des expos et le stade Guichard, « pour que le sport rassemble les villes de Saint-Étienne et de Lyon ». Quelques gouttes tombent, comme pour nous rafraîchir d’avance. Je suis content de mon choix d’avoir gardé ma veste imperméable, et qui m’aura tout le long servi de coupe vent. Les camelbacks sont pleins, les GPS ont accroché leurs satellites, les frontales sont en place. Il est 23h30, les relayeurs partent devant. Minuit : le départ est lancé !

On va serrer la main à (St) Christo…

On démarre par une loooongue portion sur la route, pour sortir de la ville. Déjà c’est assez amusant. La voie est très large, on se retient pour ne pas partir trop vite (on a l’impression d’être sur un Paris-Versailles !), on rigole sur les accoutrements de certains coureurs (certains sont en Père Noël, ou avec des guirlandes lumineuses sur leurs sacs…). On croise forcément quelques grands carrefours. Là les gens baissent les fenêtres, et hurlent quelques blagues. Je ne peux m’empêcher de penser que ces gens sont bloqués, à minuit et demi, dans leur voiture, en sortant ou rentrant de soirée, tout ça par une bande de cinglés, ET QUE CA LES FAIT RIRE !

Au bout de 6km, on commence à grimper. Assez raide d’emblée, ce qui coupe un peu les ardeurs, et ce n’est pas plus mal ! Puis on rentre dans la 1ère portion de chemin. Et là le ton est donné : ça va être boue, flaques et ça va glisser. Allez, on y va ! Et grosse blague, au 8ème km, l’organisation a eu la bonne idée de placer un panneau « Plus que 60km avant l’arrivée ! ». Allez, on y est presque ! (hum). 10ème kilomètre, un premier gel Mulebar pour se donner un peu de cœur au ventre. Un premier… qui sera le dernier !

Arrivée à St Christo en Jarrez, pas de surprise, beaucoup de monde. On prend un petit pain d’épice, une petite pâte de fruit, et là, fatale erreur, je vois le thé citron qui me tend les bras, bien chaud. Je tends mon gobelet… Ce thé citron, je le regretterai 30km ! Très sucré, avec un peu d’acidité, il vient en doublon du gel, et me bloque complètement l’estomac.

On claque la bise à (Ste) Catherine…

Bon enfin en attendant, en sortant de St Christo, ça va plutôt pas mal. On poursuit, on grimpe, on descend, on s’amuse, ça glisse mais heureusement on ne tombe pas. Petits pas, réception sur l’avant du pied, finalement je ne m’en sors pas mal ! Par rapport à William, j’ai tendance à aller plutôt un peu plus vite en descente et à me reposer un peu en côte. On progresse assez facilement, en faisant attention à ne pas forcer dans les côtes. J’ai tout de même une certaine facilité sur les portions de marche, ayant déjà vérifié que même avec une très grande fatigue je peux soutenir une allure tout à fait honnête. Et puis je me suis déjà rendu compte que finalement, lorsque la pente s’infléchit, la foulée se raccourcit, la vitesse diminue, et arrive un moment où je vais plus vite en marchant.

Nous croisons des vaches, qui semblent très actives pour l’heure avancée de la nuit. Quelqu’un derrière moi s’étonne même : « c’est quoi ces vaches ?! » Je ne peux m’empêcher de rétorquer « Et c’est quoi ces humains ?! »

Nous franchissons déjà Moreau, le point culminant en 2h45. Nous avons une dizaine de minutes de retard, mais bon, peu importe. Plus embêtant, je commence à comprendre que je vais être barbouillé assez longtemps, n’ayant rien pu prendre déjà depuis St Christo. Nous entamons la descente vers Ste Catherine. Si elle s’amorce plutôt bien, elle sera tout de même assez éprouvante. Et en arrivant au 2nd ravitaillement, je suis déjà assez fatigué. Mais nous n’avons pas pris plus de retard (toujours une dizaine de minute sur le plan) et tout va bien. Bien entendu, je ne prends rien à Ste Catherine. Nous nous arrêtons quelques minutes pour récupérer un peu.

On arrive sur les (St) Genou

La sortie de Ste Catherine se fait en franchissant une grande bosse. Une belle côte, assez éprouvante, qui nous fera reperdre un peu de temps. Nous poursuivons, et là vraiment je commence à être en difficultés. Bon, dans l’absolu, rien de bien méchant, dans l’absolu l’explication est assez simple, je suis dans le fameux mur (épuisement des réserves de glycogènes), en plein dedans, que je n’arrive pas à franchir pour trouver mon second souffle. Je dois régulièrement m’arrêter pour récupérer, en bas de chaque descente, bref, je n’avance plus.

En bas de la côte, et avant d’arriver à St Genou, il faut encore franchir une petite butte. C’est vraiment une épreuve ! Et là, le ravitaillement est minuscule. Nous avons pris 30min de retard (en plus) sur cette très courte portion de 9km. L’emplacement ne permet pas à la tente d’accueillir des bancs pour les coureurs. Je n’essaye même pas d’y rentrer. Pendant que Will remplit son camelbak, je l’attend dehors. J’ai froid. Juste à côté de moi, la tente des médecins. Derrière, un espace ménagé avec quelques bancs. Des coureurs, emballés dans leur couverture de survie, attendent la navette. Pour eux, la promenade est terminée, ils ont abandonné.

Enfin William reparaît. Nous allons nous asseoir sur la margelle d’une maison avoisinante pour… je ne sais pas pourquoi en fait. Dès que je me relâche, je sens que je m’endors. Au bout de quelques minutes, nous nous relevons. Je signale à William que c’est une mauvaise idée de repartir. Il me dit que le prochain ravitaillement est à 9km, que ce n’est que de la descente, et qu’on verra sur place. Et dernier argument : à Soucieu il ne restera plus que 23km, c’est rien, et au pire on peut toujours finir en marchant. Bon, allez, je me fais un peu violence (en fait je sais que j’aurais poursuivi de toute façon), j’enfile ma polaire sous ma veste imperméable, et on repart, tout doucement.

Un peu Soucieu sur les Jarrez…

Heureusement presque toute la portion est en descente. Je ne retiens pas trop, et me surprends même à doubler William par moment. Ça fait au moins un peu de bien au moral. Pas grand chose à dire sur cette portion, je la fais en automate, n’attendant que le ravitaillement, en espérant que les choses s’arrange. Et comme tout vient à point à qui sait attendre, peu à peu, je sens mon estomac se dénouer. Arrivé à mi-chemin, j’ai même faim ! Je tente de boire, par minuscules gorgées, très espacées. Je note une grande amélioration, je tente une micro-bouchée de Mulebar. Elle passe correctement. De fil en aiguille, nous arrivons à Soucieu.

Ô joie ! déjà c’est un grand hangar (gymnase ?) qui nous attend, chaud, accueillant, de très bon augure ! Je regarde ce qui se trouve sur les stands : je vois du saucisson, du pain, des gâteaux apéritif… Je me dis que je tente le tout pour le tout. J’attrape 3 rondelles de saucisson et 1 morceau de pain. Je les dévore avec appétit. Je prends une poignée de gâteaux apéritif, et me sens pousser des ailes ! Un peu de coca pour faire couler, je m’assois par terre en attendant William. Nous sommes à 23km de l’arrivée. William me demande si ça va. Ma réponse n’est pas très classe, mais pose la situation : si je ne rejette pas tout 2km plus loin, la partie est gagnée !

Mais malgré tout c’est Beaunant

Et nous repartons, sur la descente. Nous repartons, à une allure tout à fait honnête, au-dessus de 10km/h. Vraiment je me sens beaucoup mieux ! Nous courons sans interruption, je bois régulièrement un peu d’eau (toujours à petites gorgées). Nous arrivons au Garon, au pied d’une butte. Nous la montons avec un certain enthousiasme, je me sens même piaffer derrière des marcheurs que je trouve trop lent. La bosse passée, nous reprenons en descente vers Chaponost, puis une autre bosse, et nous arrivons à Beaunant. Nous nous y arrêtons assez peu. Il fait jour. Je reprends un peu de salé, et m’assois en attendant William. Le chrono ne nous préoccupe plus le moins du monde.

Nous quittons Beaunant pour attaquer la toute dernière difficulté. La côte est vraiment difficile, mais l’enthousiasme aide à la franchir très rapidement. C’est ensuite la très longue descente vers Lyon. Je l’apprécie vraiment, bien que le paysage ne soit pas ravissant. Elle se descend très rapidement.

Et enfin Lyon !

Et le moment tant attendu arrive : le panneau d’entrée dans la ville de Lyon ! William a un peu mal aux genoux, mais tout ira relativement bien jusqu’au bout. Le passage le long de la Saône est assez long, mais fort heureusement il y a peu de vent. Histoire de s’occuper l’esprit, on se chamaille avec William sur le nombre précis de kilomètres restant : 3 ? 5 ? mon Garmin est un peu décalé par rapport aux panneaux officiels, mais nous avons déjà constaté que les panneaux officiels n’étaient pas très justes. Nous passons la pointe, là, incrédule, je vois se profiler un pont avec des gens qui courent dessus. Bon, il faut le monter, franchir le fleuve. Les 2 derniers kilomètres sont très longs.

Au dernier kilomètre, on aperçoit le beau frère de William, avec sa fille (celle de Will). Il n’en faudra pas plus pour lancer le « sprint » final, à la vitesse époustouflante de 10km/h ! Les panneaux défilent. 500m, 100m. Enfin nous voyons le stade. Dernier virage, tapis bleu, la ligne est franchie ! Au même instant, une coureuse qui est arrivée immédiatement derrière nous s’effondre en larmes, incrédule après cet effort. Le chrono indique 10h04. On est loin de ce qui était prévu, mais qu’importe ! Et pour terminer, ce qui ne gâche rien, le t-shirt de finisher est assez joli, noir, simple, du genre qu’on peut même porter au bureau !

Au bilan voici ce qui était prévu :

Plan de route Saintélyon

Merci OpenRunner pour le profil...

Et voici ce que nous avons fait :
 

 ST CHRISTO
MOREAU
STE CATHERINE
ST GENOUX
SOUCIEU
BEAUNANT
LYON
ARRIVEE
HEURE
01:50:40.88
02:44:19.56
03:30:05.58
05:09:16.48
06:42:32.71
08:41:00.40
09:33:44.46
FINISHER
TEMPS
01:46:48:08
02:40:26:76
03:26:12:78
05:05:23:68
06:38:39:91
08:37:07:60
09:29:51:66
10:04:25:33
RANG
2130
2130
2289
2723
3104
3107
3052
2924

Et notre avis ? On l’a fait, on est content, et de temps en temps, ça fait aussi du bien de ne pas se focaliser sur un chrono !

Epilogue

Juste après l’arrivée, le temps de saluer un cousin qui faisait également la course, je retrouve quelques copains lyonnais non-coureurs. C’est la meilleure assiette de charcuterie que je n’aie jamais mangé ! Je les abandonne pour courir (au sens propre) et tenter d’attraper mon train de 13h. Je monterai dedans à 12h58, in extremis. Le train s’ébranle. Je m’endors sur ma place. On est bien… Tellement bien que lorsque le conducteur annonce que le train va s’arrêter pour un problème technique, je me dis « chouette ! je vais pouvoir dormir plus longtemps ! » Sauf que… le train va s’immobiliser 1h30, que ma rame va être évacuée pour transborder tous les passagers dans la 2nde rame. Mais par chance, je trouverai une place assise, grâce à William et sa fille ! Bilan, arrivée à Paris bien en retard… Ah, ce timing !

Et si c’était à refaire…

Déjà je vais oublier les boissons de l’effort Effinov Menthe. je sais que beaucoup de coureurs en sont très contents, mais ce produit ne me réussit pas. C’est la 3ème fois que je suis malade avec. Il faut surtout que j’apprenne à respecter un point essentiel : ne pas toucher aux ravitaillements de l’organisation, si appétissants soient-ils ! Je sais que j’en prends beaucoup sur moi, et que globalement ce que j’ai me va bien (sauf Effinov).

Côté équipement, tout était parfait : je n’ai jamais eu froid. Je pense que l’an prochain, si je refais la Sainté, je tenterai en minimaliste (probablement pas VFF, mais plutôt Inov8 BareGrip ? à voir…).

Allez, à bientôt les fondus !

  7 Responses to “Ma Saintélyon 2011”

  1. Un grand bravo …. C’est vrai qu’il est important de ce connaitre et malheureusement cela passe (souvent) par des ratés au niveau tolérance , mais tu as réussit a finir malgré cela ! Chapeau bas ! bravo pour ta course, et merci pour ce récit !

  2. Une belle aventure qui se finit bien et beaucoup d’expérience gagnée, bravo!

  3. Un grand bravo pour cette course! Je vois que tu y as pris plaisir.
    On s’y retrouve l’année prochaine alors!
    Sinon, pour l’effinov menthe, tu prenais combien de doses pour quelle quantité d’eau?

  4. Bravo, belle course !
    C’est vrai que les ravito étaient vraiment bien garnis et appétissants. Gourmand comme je suis, je n’ai pas pu y résister ^^
    Enfin, c’est en faisant des erreurs qu’on gagne en expérience !

  5. Merci à tous, et désolé de n’avoir pas répondu plus tôt !
    Effectivement, pas mal d’expérience engrangée, et c’est un peu mon but pour 2012 : trouver « mon » truc pour pouvoir aborder n’importe quel trail (modulo l’entraînement…) sans inquiétude sur l’équipement et les ravitos.

    @Greg : j’ai mis 1 dose pour 750ml. En fait c’est paradoxal : j’ai dû en boire à peine quelques gorgées, mais c’est vraiment LE truc que je n’ai pas réussi à avaler quasiment dès le début…
    @noostromo : ah, c’est pour ça que je trouvais pas de quartiers d’orange ;o) Mais merci de m’avoir laissé un peu de saucisson !

    Bon, et j’ai complètement raté la runnosphère sur la Sainté : j’espère avoir plus de temps pour vous rencontrer sur de prochaines occasions !

  6. c’est fou cette histoire de thé !
    ça à l’air pourtant assez inoffensif ce genre de truc. à la limite on pourrait craindre le coté diurétique.
    Et pour Efinnov, c’est peut-être parce que c’est trop cher ;) Tu n’as eu aucun problème en sortie longue ?
    ça à l’air de t’avoir bloqué et empêché de t’hydrater, ce que tu as payé bien cher en fin de course…

    En tout cas bravo pour être allé au bout quand même. Le mental a du bien fonctionner !

    à bientôt pour des footing plus tranquilles ;)

    • En fait, après avoir réfléchi à froid et avoir discuté avec d’autres gens, voici mon analyse :
      – Le thé en soi n’est pas un problème, c’est plutôt la conjonction du thé citron sucré et du gel pris 5km plus tôt qui pose problème.
      – quant à l’Effinov, j’ai été malade 1 fois avec cet été : mais j’avais pris tellement de trucs ce jour là que je ne l’avais pas spécialement mis en cause… En revanche, je crois à l’effet « cuite ». Un peu comme dans une soirée étudiante, où on l’on abuserait d’un alcool plus que de raison (quoi, vécu ?!), genre rhum, bourbon ou vodka : après, on en peut plus boire une goutte de cet alcool pendant des mois (années…)
      En l’occurrence, je pense que c’est à peu près ce qui m’arrive avec l’Effinov menthe.
      Mais bon, j’ai tout 2012 pour trouver mon truc ;)

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