L’exercice auquel je me livre depuis quelques jours de recherche, compilation, interprétation, vulgarisation et résumé est passionnant. Je vous rappelle qu’il y a 10j je ne connaissais rien à cette maladie !
Je vous propose aujourd’hui de prendre un peu de recul et de faire une première mise en relation de ces enseignements avec la pratique du sport.
Donc reprenons au commencement. La mucoviscidose est une maladie génétique impliquant l’accumulation de mucus dans les différents organes, notamment les poumons. L’épaississement du mucus est dû à des anomalies au niveau des échanges ioniques au niveau des cellules, provoquant pour la plupart des cellules une réabsorption des ions chlorure et de l’autre au contraire la fuite.
Quand on pratique une activité sportive, on active l’organisme. (Par activité sportive, j’entends une activité physique qui ne peut se pratiquer avec une bière ou une part de pizza à la main) Cela provoque une élévation globale de la température interne, et une activation (entre autres) de la ventilation et du rythme cardiaque.
Nous l’avons vu, dans le cas de cette maladie, on doit faire face à une incapacité de l’organisme à s’auto-nettoyer par les mécanismes habituels. Or une chose fascinante dans le corps humain est sa plasticité. La pratique d’une activité sportive met en jeu des muscles, tendons,… qui vont se développer. Le coeur est en l’occurrence un muscle ! Le coeur d’Alain Mimoun est ainsi connu pour être plus volumineux que la moyenne, ce qui en fait une pompe d’autant plus puissante. De même, les poumons sont mis en action par le diaphragme (pour 70%+ de leur activité), qui est lui aussi un muscle. Et il n’y a pas de raison : le coeur et le diaphragme se musclent spontanément lorsqu’ils sont sollicités régulièrement.
Par ailleurs, pour qui cherche à progresser notamment dans les sports d’endurance, une pratique régulière d’exercices de respiration permet de renforcer directement ces actions sur les pompes et le système vasculaire en général. Ils ont l’avantage de se pratiquer en toute circonstances (RER, en bloguant, réunions inintéressantes, avant de s’endormir, au réveil,…)
Pour terminer sur cet article, le travail sur le souffle et la respiration active le diaphragme de facon forcée, on masse les organes internes abdominaux. C’est un excellent moyen d’apprendre à contrôler nos émotions (notamment réduire le stress ou au contraire mobiliser son énergie) ! Mais… On en reparlera !