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Et voilà, je termine aujourd’hui ma préparation pour le marathon d’Amsterdam. Elle était courte (8 semaines), juste après la coupure estivale. Entre les diverses contraintes du début d’année, le nombre de sorties longues aura été très réduit et la semaine dernière encore il m’était difficile de tenir l’allure cible. À faire peser dans la balance, je récupérais d’une sorte d’un état grippal… À 3 semaines du marathon cela ne m’inquiète pas, après tout je m’étais bien fait une entorse 2 semaines avant le marathon de Paris ! En tous cas, ce sera une gageure d’arriver sous les 3h. Vu mon état de forme, je vais tout de même le tenter, sur un malentendu, ça peut passer !

Ce qui fait que je peux y arriver
– J’ai les jambes, largement. Mes séances de qualité ont été effectuées avec un groupe qui tournerait plutôt autour de 2h55 (à suivre à Nice-Cannes, ou à New York !)
– le parcours est très plat et le marathon réputé rapide et roulant (je ne l’ai pas choisi au hasard !)
– ce sera mon 5è marathon. Je connais la musique, je commence à avoir de l’expérience.
– la compagnie des UASG devrait être précieuse, même si je n’envisage pas de courir avec eux.
– la météo me promet des températures favorables, espérons que les conditions seront réunies !
– le finish : j’en ai une image hyper motivante, terminer sur le stade olympique, j’avoue, ça me galvanise !

Ce qui me fait peur
– Un entrainement un peu léger en volume
– le risque de vent : il faudra jouer avec le peloton et s’abriter judicieusement, bien faire attention au revêtement et choisir les portions où le bitume est de meilleure qualité, bref, il faudra aussi courir avec la tête !

Concernant ma préparation, elle aura été axée sur les séances-type suivantes :
– Presque toute ma VMA a été travaillée en côte le long du crématorium au Mont Valérien (oui, ça a l’air joyeux, hein ?
– Un gros accent sur le travail de seuil sur piste. D’ailleurs avec le recul j’ai trop fait de piste, j’en ai meme perdu l’habitude de courir sur le bitume
– 1 fois par semaine en septembre, trajet domicile-bureau à jeun, 14km en 1h10 assez précisément
– de la préparation physique générale, parfois le mercredi dans le parc (escaliers &co), et de toute façon greffée à chaque séance (éducatifs sur l’échauffement pendant 3/4 tours de piste, et gainage en fin de séance. Jamais d’étirements. )
Et donc en théorie le weekend j’aurais dû effectuer de séances à allure marathon de type 3x3000m. Je n’en ai fait aucune, c’est dommage. Et les sorties longues de l’ordre de 2h à 2h30 max, en y glissant là aussi de l’allure marathon : là aussi, nada.

Maintenant place au repos, et il va être temps de songer au régime pré-marathon.

Ah, et j’oubliais : je connais déjà mon classement parmi les UASG qui participeront à Amsterdam. Eh oui, je serai bon dernier il y aura 3 coureurs qui viseront sous les 2h30 (non, je n’ai pas fait de faute de frappe !), 1 à 2h40 et 2 à 2h45. Mon objectif est donc de permettre au club d’avoir 100% des engagés sous les 3h, ce qui serait assez beau !