juil 052013
 

Le marathon de Paris passé (et mes chaussettes reprisées), c’est vers un autre genre d’objectif que je me tourne. J’ai envie d’en finir avec les chats noirs de 2012, j’ai envie de renouer avec ce qui me plait vraiment (bien que je n’y sois pas le plus performant) : le Long. Le très long même, puisque c’est d’ultra qu’il s’agit.

Sur l’impulsion de Stephanie, une délégation UASG s’engage sur l’Utratrail du Puy Marie. Et il y aura du beau monde ! Enfin nous y reviendrons… En attendant, il s’agit de se relancer. Et pour cela, programme aux petits oignons !

Remise en marche

En sortie de marathon, j’étais plutôt content. Quelques jours après, je me sentais toujours fatigué, mais pas épuisé comme cela avait pu être le cas sur Vincennes en 2012. J’avais mis un bon mois à me remettre. Là, jus d’orange (vitamine C) et Sporténine (Arnica) aidant, une semaine m’aura permis de retrouver un niveau de forme convenable. Je reprends un peu de piste sans trop forcer, mon objectif est ce capitaliser sur le long sans pour autant perdre trop en matière de VMA.

Direction donc la piste, en essayant de maintenir 2 séances de fractionné par semaine (une courte et une longue). Je m’y tiendrai tant bien que mal, mais globalement je suis assez content dence que j’ai pu faire. Pour les sorties longues en revanche, j’ai ma petite idée…

Côtes sauce Parisienne

Eh oui, à côté de la piste, le menu va être varié ! Je commence par le programmer une petite sortie en forme de retour du boulot. Car quoi de mieux que la satisfaction de n’avoir pas pris le RER et de l’avoir remplacé par une jolie sortie ! Direction donc le Mont Valérien.

Fin de journée, j’enfile mon sort désormais fétiche, mon maillot, fourre mes affaires dans mon sac, empoche quelques pâtes de fruits Aptonia (et du nougat), de l’eau, et hop ! Je me dirige vers le Parc Malraux, fais un petit tout de chauffe en passant par toute les buttes (eh, ça fait déjà 100mD+ l’air de rien !), et croise le NAC. C’est amusant, le parc le soir n’a rien à voir avec le parc le midi !

J’embraye ensuite vers le Mont Valérien par le crématorium et sa petite côte, toujours efficace pour bien raidir les quadri. Je monte sans trop forcer. Le programme, c’est de redescende vers l’Hôpital Foch et de s’amuser sur la « Côte Noiry », qui grimpe « dré dans l’pentu ». Le record est à 3’20 » (homologué UASG, avis aux amateurs, même Kilian n’a pas osé venir le défier !). Je me contente d’un bien plus modeste 4’30 », j’ai envie de me promener.

Je redescend vers le Bois de Boulogne et utilise les escalators du train en guise de descente technique, puis m’engage vers le Bois de Boulogne. De fil en aiguille, Porte Maillot, Etoile, Monceau, puis Montmartre, que je remonte via la rue Lepic pour arriver en haut de la rue du Mont Cenis. Je profite de la vue depuis le Sacré Coeur, puis redescend vers Barbes par le Chevalier de la Barre. Direction ensuite la rue Louis Blanc, le canal, les Buttes Chaumont via le petit îlot piéton voisin qui rajoute une belle séance d’escaliers. Je termine ma balade par une descente rafraichissante sur l’avenue Gambetta. Il est 22h, je suis content de rentrer !

Côte à la Bauloise

Je pour profiter du pont du 8 mai, je m’étais organisé un petit tour à la Baule. L’occasion de déguster quelques huitres, de voir mes parents, et d’aller faire le tour de la Presqu’Ile du Croizic. Ah l’ignoble calembour : en fait de côte, j’ai envie de parcourir la Côte Sauvage ! Une balade d’exactement 40km.

Me voilà reparti, avec de l’eau, toujours des pâtes de fruits, barres de céréales et un mini-casse-croute. L’aller n’est pas tres intéressant : après avoir traversé la Baule et longé la cote (il faut regarder la mer, pas les immeubles qui la bordent…), je m’engage dans le Pouliguen. Ce sera ensuite une succession de voies départementales jusqu’à Batz sur Mer, où enfin on retrouve un peu les salines et quelques habitations. Juste avant d’entrer dans le Croizic, je m’arrete quelques minutes pour profiter du paysage et prendre quelques forces.

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Je m’engage ensuite dans le village, traverse le port et la zone touristique, et très vite je trouve le sentier côtier. C’est grisant ! On se croit sur un single track. La météo n’est pas excellente, mais c’est comme ça qu’on profite de la Bretagne ! Le vent est rafraichissant sans être fatiguant, la houle est malgré tout présente et les embruns arrivent par moment jusqu’à moi. Les oiseaux marins volent en stationnaire. Je suis à peu près tout seul sur le chemin, je trace ma route à une allure sympathique, bref, je suis comme un prince ! On me demande régulièrement si on peut prendre du plaisir à courir : franchement, j’aimerais que ces gens soient avec moi !

Je marque un arrêt d’une dizaine de minutes au 25è km, face à la mer, pour déguster un petit roulé au hommos que je m’étais préparé. Menu excellent, je devrais m’en prendre un ou deux sur les ultras ! Puis je repars avant de me refroidir. La machine repart docilement, je contourne les maisons sur le sentier, et retrouve bientôt le Pouliguen. La pointe de Pen Chateau et marquée par les voitures de luxe et le style des habitants (pour avoir une idée, regarder « Thomas Crown », lorsque Steve McQueen rentre dans sa demeure au début du film. Rolls, domestique,…). Puis c’est le retour par la Baule, marqué par un gros coup de fatigue ! Manifestement une petite hypoglycémie, et un léger manque d’hydratation. Je rentre bien à plat juste à l’heure du goûter, ça tombe bien ! Et heureux comme un prince !

Fromage ou dessert ?

Alors ce sera d’abord dessert avant le fromage ! Eh oui, c’est comme ça !
Mais… Patience :)

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